Conseil d'administration 2022 de la Société d'histoire de Saint-Maurice (ShSM) |
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Joseph
Marcotte: Responsable au local, Jocelyne
Masse Magny: Directrice, Yvette
Magny Fortin: Directrice, Gaétane
Boisvert: Secrétaire, Gerry
Grondin: Président, Jacques
Boisvert: Trésorier et François
Lemyre: Vice-Président
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Capsules d'historiques |
Les Forges Radnor
Situées à Saint-Maurice, sur le bord de la
rivière au Lard, les forges Radnor, que l’on désignait aussi sous le nom des
forges Fermont, furent construites en 1854 par la société A. Larue et Cie, dont
les partenaires étaient Auguste Larue, ancien marchand, Joseph-Édouard
Turcotte, avocat, débuté et maire de Trois-Rivières ainsi que George Benson
Hall, un important marchand de bois. Ce dernier en devint l’unique propriétaire
en 1871 et sa succession géra l’établissement jusqu’en 1889, année où il passa
aux mains de la Canada Iron Furnace. La Canada Iron Corporation l’acheta en 1908
et en demeura propriétaire jusqu’à sa fermeture en 1910. En 1861, les forges
Radnor donnaient du travail à 120 employés et Saint-Maurice comptait à ce
moment-là 416 habitants. |
Janvier 2015
Le conseil de la
commission scolaire de St-Maurice, lors de l’assemblée du 11 juillet 1904,
était composé de : Joseph Désilets, président
et les commissaires, Amédée Désilets, Alfred G. Désilets, Hormidas Landry,
Édouard Martin et J.M. Bayeur, secrétaire-trésorier. Ce conseil a vécu
l’érection canonique de St-Louis-de-France, la révision des arrondissements
scolaires, le déplacement de certaines écoles et la négociation en évaluation financière. |
Février 2015
Au procès-verbal du conseil municipal du 4 février 1887, il est proposé par Louis Caron, secondé par Félix Marchand, (deux conseillers) et résolu unanimement qu’il est à propos que la vente des liqueurs spiritueuses pour des fins médicales seulement soit permise à une personne licenciée dans la dite paroisse de St-Maurice, conformément aux dispositions de la loi à cet effet. Que Joseph Blondin, marchand de cette paroisse soit la personne autorisée pour obtenir une licence. |
Mars 2015
Le
30 décembre 1919, une requête, signé par messieurs David Loranger, Ovila
Gagnon, Napoléon Masson et Nérée Hébert, est adressé à Monsieur le Maire et à
Messieurs les conseillers. La teneur de la requête : monsieur Joseph
Desilets a construit une allonge à sa maison et une partie de l’allonge bâtie
se trouve dans la route St-Alexis à St-Maurice. Ce
dossier a nécessité la présence d’avocat pour presque un millier de dollars,
des frais de la cour supérieur, pour finalement se terminer sur la fin de 1922,
par une vérification cadastrale par John Bourgeois, arpenteur géomètre. |
Avril 2015
En
septembre 1937, la corporation municipale de St-Maurice et The Shawinigan Water
& Power Co. s’entendent par contrat pour le renouvellement de
l’électrification des rues du village. Les limites du village: sur le rang
Saint-Jean, concession nord-ouest, sont des lots 338, (Philippe Grégoire), 339,
340, 341, 342, 343, 344, 345, et 346 (Joseph Rheault). Sur le rang Saint-Jean
concessions sud-est 220 (Sévérin Rheault), 210, 211, 212, 222, et 223 (Urgile
Neault).
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Mai 2015
En
1829, le commissaire ordonna le chaînage et le mesurage des cordons et des lots
de la concession Saint-Martin dans le nord de la seigneurie du Cap de la
Magdeleine. Cette concession avait pour limite, en direction est, le fief
Marsolet. À l’intérieur du fief, on retrouvait les concessions nord et sud de
la rivière Champlain. En 1853 tout a changé suite à un décret canonique
entériné par résolution des autorités civiles. |
Juillet 2015
Un
rapport en date du 23 juin 1906, décrit une conversation d’accord volontaire
entre la fabrique de la paroisse de St-Maurice, représenté par le Révérend
Thomas Caron, prêtre et curé de la dite paroisse d’une part et messieurs J.L.L.
Gailloux, tailleur, Pierre Châteauvert, commerçant et L.O. Michaud, tailleur,
tous propriétaires et occupants d’emplacements sur le lot 340, d’autre part. La
Fabrique s’engage à empierrer et sabler sur toute sa largeur la partie de la
rue des chars depuis la ligne entre le terrain de l’école et celui de J.L.L.
Gailloux jusqu’à la ligne entre L.O. Michaud et le Dr. J.E. Vanasse. En
retour, les propriétaires plus haut mentionnés s’obligent à entretenir à
perpétuété, vis-à-vis leur terrain respectif et sur toute la largeur du dit
chemin y compris la partie de la Fabrique. |
Octobre 2015
C’était il
y a 60 ans, plus précisément le samedi 17 septembre. La température est
suffisamment belle pour que les cultivateurs de St-Maurice travaillent dans
leurs champs afin de compléter les dernières récoltes de la saison. Dans le
rang St-Alexis, Joseph Bruneau alors âgé de 81 ans, est à arracher les patates
avec son fils Marcel. Soudain, ce dernier s’aperçoit que les flammes courent sur le toit de leur grange. En toute hâte ils retournent
à la maison où ils retrouvent l’épouse de Marcel qui tente de rejoindre au
téléphone le chef des pompiers volontaires de la municipalité, le garagiste
Jean Trépanier. À cette
époque ce n’était pas nécessairement une chose facile car il pouvait y avoir
jusqu’à sept abonnés qui partageaient la même ligne téléphonique. On était loin
du téléphone cellulaire et du service 911.
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Novembre 2015
À une
session mensuelle du conseil municipal de la paroisse de St-Maurice, en date du
19 mars 1884, ajournement du 10 mars pour faute de quorum : cette dernière
étant un ajournement de 3 mars pour la même raison. Il est statué que tout marchand,
exerçant dans les limites de la municipalité, devra payer une licence. Les
droits seront en proportion de l’étendue du commerce.
Pour une
licence de magasin de 1er classe, comme exemples : G.E.
Bystodeau, J.A. Blondin, Frank Thibodeau,
(Rowley & Powers) 4 piastres.
Pour une
licence de magasin de 2e classe, comme exemples : Henry Larue,
Isidore Grondin, 2 piastres.
Pour une
licence de magasin de 3e classe, comme exemples : Joseph Biron,
Jean Boisvert, 1 piastre.
Pour une
licence de magasin de 4e classe, comme exemple : Charles Blais,
Joseph Melvil, Élie Landry, Thomas Bourgeois, 50 centimes.
Référence :
Document des procès-verbaux de la municipalité de la paroisse de St-Maurice,
décennie 1880 à décennie 1910. Pourquoi
ces différences de coût ? Probablement selon les chiffres d’affaire des
marchands ou des commerçants…
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Février 2016
Les procès
verbaux de l’année 1885 nous informent, de par leurs contenus. Il y a élections
de deux conseillers en remplacement de deux qui quittent le conseil. On peut voir comment résoudre une réclamation
suite à un accident. Un commis voyageur de Champlain, Philippe Bailly, brise sa
voiture à la côte à la fourche. Il réclame huit piastres. Le conseil nomme un
inspecteur. Ce dernier va faire le constat des dommages, le constat de
l’entretien de la côte et détermine la responsabilité. Dans ce cas précis, il y
a eu amande de 22 centins à chaque propriétaire de lot de trois arpents de
front responsable de l’entretien de la côte.
Le conseil
nomme les officiers municipaux. Les inspecteurs de voirie, les membres du jury
et il s’ajoute des inspecteurs agraires et des estimateurs. De plus, les
chemins et routes sont partagés en arrondissements. Exemples : chemin
St-Joseph, 2 arrondissements, 2 inspecteurs ; chemin du Marais, 3
arrondissements, 3 inspecteurs… Le secrétaire doit communiquer le plus tôt
possible avec les nominés pour leur faire connaître leur responsabilités. On ne
peut refuser une nomination sous peine de pénalité. À compter de maintenant le
secrétaire-trésorier peut toucher un salaire à chaque mois. |
Mars 2016
En 1884 et avant, le conseil Municipal devait négocier avec
les prêteurs financiers, (souvent des commerçants) pour entreprendre des
dépenses faites pour et par la municipalité ainsi que le remboursement aux
prêteurs. En 1885, les membres du conseil proposent au Gouvernement
d’accepter les débenteur (prêts sans garantie) de la corporation payable à 30
ans pour régler l’emprunt municipal. À cette époque, il y avait toujours des problèmes avec les
ponts, mais attention, ce sont les ponts aux jonctions des routes et des
chemins. Exemple : le pont sur le chemin St-Alexis pour prendre la route à
Caron. C’est la même chose concernant les ponts de la route Laurent Racine qui
passait par le village des Caron avec les chemins St-Jean et Ste-Marguerite.
Qui doit les entretenir ? |
Avril 2016
Entre 1840
et 1850, plusieurs immigrants débarquent d’Europe. Ils viennent d’Angleterre,
d’Irlande, d’Écosse, de France et d’ailleurs. Certain choisissent de
s’installer au bord de la rivière Saint-Maurice. Ce sont des familles Marchand,
Collins, McCheson, O’Connor, Grandy, Bowland, Peterson, Young, McDougall,
Limoges, Boulard, Alarie, Corbin, Boisvert, Carignan, Forsight, Noonan et encore.
Ces arrivants s’installent sur le chemin des Chenaux (Côté est de la rivière
St-Maurice) et la majorité des hommes travaillent aux Forges St-Maurice.
Source :
St-Louis de France, 1904-1979, Monique Dupont et Michel Bronsard, Trois-Rivières, Édition de Bien Public. |
Juillet 2016
Les
cours d’eau chez Ronald Toupin et Gérard Grondin ont pris naissance en 1874
suite au dépôt d’un rapport du surintendant spécial, monsieur Norbert Gaboury,
au conseil municipal pour être entériné sans opposition ni amendement. Ce
rapport donnait suite au dépôt d’une requête de Révérend J.O. Prince, Joseph
Lemarier, Joseph Gagnon et autres se plaignant que les eaux de
Sainte-Marguerite sud-est et Saint-Jean nord-est noyaient
les terrains du village, de l’église et de l’école. Source :
rapport du surintendant déposé au secrétaire trésorier, P.U. Duprat, le 4 août
1874. |
Septembre 2016
Les
procès-verbaux de l’année 1884 nous informent, de par leurs contenus,
que : Les élections municipales se tenaient en janvier sous le même
principe qu’un comité d’organisme. Le maire était désigné par les membres élus.
Le conseil municipal devait négocier avec les prêteurs financiers (le plus
souvent des commerçants) pour entreprendre des dépenses faites pour et par la
municipalité ainsi que le remboursement aux prêteurs. |
Décembre 2016
À
une session mensuelle du conseil de St-Maurice, en date du 4 février 1884, seul
monsieur Joseph-Alphonse Blondin, marchand de la
paroisse, est autorisé à la vente de liqueurs spiritueuses uniquement pour des
fins médicales.
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Janvier 2017
Extrait d’une requête en date du 31 octobre
1836 « Aussitôt que la première route qui monte de St-Alexis à St-Jean et
que le première route qui monte de St-Jean à Ste-Marguerite seront complétées,
la partie du chemin des commissaires (connue sous le nom de chemin de M.
Bureau) sera abolie. La partie qui dessert les habitants de Ste-Geneviève et St-Stanislas pour communiquer aux
Trois-Rivières demeurera ouverte. |
Février 2017
Extrait
des procès-verbaux de l’année 1884. Les
routes, les ponts, et l’égouttement des eaux étaient des préoccupations
continuelles et demandaient la participation des propriétaires des terres. On
assiste à la naissance de réglementation en lien avec la taxation (rôle de
perception), le permis d’opération de commerces et la vente de spiritueux pour
fins médicales. Il
est question d’arrondissements, de nomination d’inspection (surtout la voirie)
et de nomination des jurés.
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Mars
2017
Extrait
d’un procès verbal dressé aux Trois-Rivières ce 10e jour d’octobre
1835 et homologué à la Cour des sessions de quartier général de la paix le 29e
jour d’octobre de 1835. Requête pour la formation d’un chemin de front à partir
de la ligne qui sépare la Seigneurie de Champlain d’avec celle de Cap de la
Madeleine, dans le cordon de la concession appelé St-Jean. Le chemin de front
coupera les lots 1 à 53 inclusivement, soit jusqu'à la route qui descend à la
concession St-Alexis. Signé A.D. Bostwich. Grand Voyer*. * Grand
Voyer : le responsable de la voirie. |
Avril 2017
Le procès
verbal, avant homologation, répondant à la requête des propriétaires
de terres demandant un chemin dans la concession Nord Ouest de la rivière
Champlain, fief Marsolet, date du 19 septembre 1835. Certains contrats notariés
identifient ce chemin sous l’appellation Saint-Joseph Nord. |